Dans mon dernier podcast Light, j’ai abordé un point qu’il me semble intéressant aujourd’hui de développer.
La disparition du beau dans notre monde moderne.
Ce qui compte, désormais, c’est l’utilité.
On ne construit pas un bâtiment pour faire beau, mais avant tout pour loger des gens.
Juste là, rien de très problématique n'est-ce pas ?
D’après Platon, le célèbre philosophe, parmi les choses qui permettent de rendre une vie plus épanouissante, la beauté a une place centrale.
Au-delà de son caractère agréable, il lui confère même des propriétés.
Ce qu’on appelait la personnification dans mes vieux cahiers du lycée.
Pour lui, un bel objet à une influence positive sur nous.
Il nous invite à évoluer dans son sens, c'est-à-dire d’aller vers le beau, la tranquillité ou encore la force.
À l’image d’un ami qui prend soin de lui, nous aspirons naturellement à faire de même, l’environnement encore lui.
Pour cette raison, je ne sors qu’avec des 10/10 (c’est faux).
Un des critères qui permet de définir le beau est la notion d’harmonie.
Pour cette raison, la Nature est selon moi la forme la plus évoluée de beauté.
Pourquoi ?
Simplement puisqu’il n’existe rien qui n’est pas en harmonie avec le Tout.
Et c’est là où aujourd’hui, nous avons un problème.
Prenons l’exemple de l’architecture.
Quand un promoteur ou un architecte décide de construire un nouveau bâtiment, la notion d’harmonie avec le reste n’a pas beaucoup d’importance.
L’essentiel est de faire un produit rentable qui convient au client.
C'est-à-dire qui convient à une personne, une SEULE.
Malheureusement, en agissant de la sorte, on ne peut pas atteindre l’harmonie.
L’individualisme touche alors une limite.
Il est drôle de voir que l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur du monde actuel.
Ici en Norvège, il est fascinant de voir que le beau n’a pas complètement disparu.
La nature a une place importante, les gens s’habillent avec goûts et tous les 50 mètres, il est fréquent de croiser un coureur.
À mon avis, ce n’est pas le beau qui provoque cela, mais plutôt l’état intérieur d’un pays et des gens qui l’habitent.
Le beau est une conséquence.
Il n’est pas obtenu dans une recherche d’utilité.
Il y a 3 jours, à force d’être à l’écoute de mon corps et de ce qui s’y passe, j’ai eu une révélation importante.
Mon Ph sanguin est beaucoup trop acide (un peu de génétique aussi).
À force de suivre les dogmes de la nutrition et de manger des protéines à chaque repas, j’ai développé une forte acidité.
Ceci est devenu pour mon corps une perturbation chronique de son équilibre interne.
Il a alors mis en place des moyens pour évacuer cette acidité, les boutons par exemple.
C’est étrange…
À force de perturber mon harmonie interne, j’ai développé des propriétés de laideur.
Pour contre-balancer ça, je mange désormais des aliments qui ont un indice PRAL négative, et ça marche pour le moment plutôt bien.
Rien de certain, simplement des intuitions personnelles qui ont du sens.
Notamment parce que, comme je le disais la semaine dernière, ce sont MES vérités.
De cette perspective, il semble alors délirant de prétendre qu’un corps obèse est un corps qui n’a pas de problème.
Il est moche par définition, car déconnecté de SA nature.
Agir pour le beau, à l’inverse, c’est prendre soin de lui.
J’invite tous les gens qui lisent cette newsletter à se questionner :
Est-ce que j’agis au quotidien pour le beau ou suis-je partisan du camp adverse ?
Peut-être un peu ardu comme question, on peut aussi la tourner d’une autre manière :
Suis-je en harmonie avec la Nature (et surtout ma Nature) ?
Pour moi, être en harmonie avec elle c’est par exemple :
Manger des aliments bruts, en respect avec les saisons.
Porter des vêtements de qualité, fabriqués avec des matières naturels.
Faire un travail en harmonie avec les autres et la Nature, pas contre.
Agissons contre la médiocrité actuelle, et surtout, agissons pour le Beau.
À bientôt,
Dali.
C'est beau ce que tu nous racontes là Dali
Par rapport aux vêtements de qualités, est-ce que tu aurais des marques à conseiller (vêtements naturels et fait en France / Europe) ?