Pourquoi tu dois PERDRE ton temps ?

Le paradoxe de l’accélération.

Pendant longtemps, j’ai voulu tout contrôler dans ma vie.

• Mes séances de sport et leur répétition.

• Les 1440 minutes disponible chaque jour.

• Mes amis afin d’avoir du temps '“utile”.

Alors, au début, ça a marché.

J’ai gagné en productivité et en muscle.

Sauf qu’au bon d’un moment, tout s’est écroulé.

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L’avantage d’avoir une routine structurée est qu’elle garantit presque à coup sûr des résultats :

“Ce qui n’est pas mesuré ne peut être amélioré.”

Elle rassure notre Cortex Cingulaire Antérieur et nos grands-parents.

Malheureusement, à force d’optimiser son temps, on finit par le perdre.

Toute hâte vient du diable, disait déjà les vieux maîtres.

Le sociologue et philosophe allemand Hartmut Rosa en a fait son cheval de bataille.

Il évoque notamment ce qu’on pourrait appeler :

Le paradoxe de l’accélération.

Nous avons le sentiment de manquer de temps, tout en étant équipés de toujours plus d’appareils qui effectuent des tâches à notre place.

C’est quand même fou.

Et ce n’est pas le seul à en parler.

Comme le relève justement Camus dans le mythe de Sisyphe :

“À deux hommes vivant le même nombre d’années, le monde fournit toujours la même somme d’expérience. C’est à nous d’en être conscients.

Notre perception du temps est étroitement liée à notre niveau d’attention.

L’explication pour moi tient alors en une phrase :

Par difficulté à accepter le passé, on passe beaucoup de temps à espérer du futur au lieu de simpleemnt apprécier le présent.

Voilà pourquoi la capacité à se reconnecter au moment présent est fondamentale.

L’art de ralentir

Les meilleurs systèmes sont équipés de forces opposées qui les rendent plus facilement maniables.

Une voiture qui marche bien possède une pédale d’accélérateur, mais aussi de frein.

Ton corps fonctionne de la même manière.

Pour avoir de l’énergie, tu dois dormir.

Maintenant, au-delà du corps, cela vaut aussi pour ton esprit.

Lâcher prise sur le temps et son utilité, c’est appuyer sur la pédale de frein.

Alors oui, au début, c’est lent et difficile.

Notre cerveau a tellement été conditionné pour faire des choses et se sentir utile qu’il a du mal à laisser de la place au vide et au silence.

Il n’y voit aucun intérêt.

Pourtant, c’est souvent à ce moment de la vie que les plus belles choses se produisent.

Les exemples sont nombreux :

• Picasso n’aurait jamais peint Guernica sans avoir rencontré par heureux hasard Éluard.

• L’homme révolté de Camus n’aurait jamais existé sans la rencontre passionnelle avec Marie Casarès.

• Dali Dutilleul et Le Dolment (on me dit qu’il n’existe pas encore d’œuvre célèbre, mais que ça arrivera bientôt)

À l’image d’un jeu de dame, vous pouvez avancer sur la case suivante seulement si celle-ci est vide.

“You waste years of your life becasue you can’t waste hours” (c’est plus stylé en anglais)

Maintenant, qu’on soit bien d’accord, perdre son temps cela ne veut pas dire scoller sur TikTok ou regarder Prison Break.

Perdre son temps, c’est se balader sans but, écouter de la musique, prendre une longue douche ou ne rien faire pendant 1h assis sur son canapé.

Là, il va se passer des choses, mais que tu ne peux pas anticiper.

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Je suis encore dans un train, cette fois en direction de Bordeaux.

5 jours de détente, de travail, et de rencontre dans la nature m’attendent à la maison des créateurs.

Je te souhaite une belle vie,

Dali.

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Ps: Quand tu seras prêt, voici 2 moyens d’aller plus loin avec moi.

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