Pourquoi j'ai arrêté d'écouter de la musique ?
Hello tout le monde, ça fait pas mal de temps que je n’ai pas écrit de newsletter, mais c’est terminé !
I’m Back comme Batman.
Alors, pour ce retour, je vous propose 3 grandes idées qui m’ont marquée cette semaine.
L’art d’être un lâche.
On parle beaucoup aujourd’hui de l’importance de la persévérance, mais beaucoup moins de la capacité à abandonner.
Pourtant, c’est la base.
Dans son livre Quit, Anne Dukie partage l'histoire incroyable de Hutchison, Taske et Kasischke qui ont tenté de gravir l’Everest.
Après plusieurs heures d’ascension, les 3 amis étaient tout proche du sommet, toutefois, ils ont décidé de faire demi-tour.
La raison ?
Trop lent, météo en cours de changement et fatigue importante.
Résultat: Ils sont rentrés sains et saufs.
Malheureusement, ça n’a pas été le cas pour tout le monde.
Ce même jour, d’autres grimpeurs sont morts !
Alors maintenant imagine.
Imagine que tu es à 100m du sommet de l’Everest, que tu t’es entraîné pendant plusieurs mois et que tu as dépensé 10 000 euros pour faire ça.
Qu’est-ce que tu fais ?
Avant de lire ce post, tu aurais persévéré !
Désormais, tu as compris que “walk away’ est parfois la meilleure solution.
Pourquoi j’ai arrêté d’écouter de la musique.
Récemment, j’ai découvert une étude dans Nature comme quoi, le bruit artificiel avait de l’impact sur les écosystèmes.
Par exemple:
Des scientifiques ont mis en évidence une baisse de 75% des jeunes pousses de pins à pignons pour des arbres au Nouveau-Mexique exposés à du bruit artificiel pendant 15 ans comparé à des zones calmes.
Incroyable, et à mon avis, c’est aussi le cas pour les humains.
Après tout, nous sommes des êtres vivants, comme les arbres.
De plus, ma consommation de musique était devenue une habitude dont j’avais du mal à me passer.
Une sorte de distraction pour m’empêcher de penser.
Pour l’anecdote, hier, en rentrant du sport avec mon petit frère, j’ai été surpris de voir qu’il ne voulait pas prendre de douche.
Pourquoi ?
“Je n’ai pas beaucoup transpiré.”
La vraie raison à mon avis…
Prendre une douche, c’est méditer par accident.
Il suffit de regarder quand on écoute de la musique au quotidien.
Dans la voiture
Au travail
Au sport
Sous la douche
Bref, des moments où on a le potentiel de s’ennuyer.
A wandering mind is an unhappy mind.
Dans une étude menée par Dan Gilbert et Matthew Killingsworth à Harvard, ils ont développé une app pour suivre les activités des gens au quotidien et tenter de savoir qu'est qui les rendait les plus heureux.
Résultat:
Lorsque les gens s'ennuient et ne font rien, ils se jugent moins heureux que pour n'importe quelle autre activité, même le ménage.
Ce n’est pas surprenant.
Pourtant, j’ai l’intime conviction qu’apprendre à s’ennuyer est important.
Apprendre à passer du temps sans bruit, sans musique, juste avec soi et se sentir bien, voilà ce vers quoi je tends.
La puissance insoupçonnée de la minorité
Imagine la scène suivante:
Tu es invité par tes amis à un dîner samedi soir dans leur belle maison (ils sont sympas et indulgents).
Problème:
Tu ne manges que BIO, mais pas tes amis.
Donc:
Ils vont acheter de la nourriture BIO pour te faire plaisir. (ils sont sympas pour rappel)
Autrement dit:
La minorité (donc toi), impose ses règles sur la majorité (tes amis).
Pourquoi ?
Parce que ça ne pose pas de problème à tes amis de mangé BIO alors que pour toi ne pas manger BIO c’est un problème.
Pour le coup, j’adore cette injustice !
Mais ce n’est pas toujours le cas.
Pour découvrir les 5 grandes idées de la semaine, tu peux écouter mon nouveau podcast Light sur toutes les plateformes d’écoute.
Je vous fais des bisous les amis, moi, je vais aller manger des sardines.
À la semaine pro (promis, je serai régulier).
Dali.