Salut, c’est Dali (qui sort d’une routine mobilité).
Il est vrai, j’ai disparu pendant quelque temps sans vraiment donner de nouvelles.
Mea-culpa.
C’est comme si au fond de moi, il y avait une urgence à dire stop et à laisser de la place à quelque chose de nouveau.
À l’image d’un jeu de dame, il est possible d’avancer les pions seulement sur des cases vides.
Ainsi, j’ai donc laissé le vide s’emparer de moi, et résultat, il s’est passé des trucs.
Il est temps d'en parler.
Pour ça, revenons aux sources, revenons aux 3 grandes idées de la semaine tirées de mon podcast Light.
Tu peux l’écouter en cliquant ici.
3 grandes leçons de Carl G. Jung
Pendant mes vacances, j’ai décidé de m’ouvrir à de nouvelles choses.
Ma vie, de Jung, un livre disons auto-biographique, en a fait partie.
Alors, je te préviens, il fait 600 pages.
Loin de moi l’idée de te faire croire que ces 3 grandes leçons seront suffisantes pour le “résumer”.
Regarde cela plutôt comme un souffle qui pourrait te pousser à l’approfondir.
Ou au contraire, à le détester, au choix.
1.1 La différence majeure entre l’Occident et l’Asie
Durant un voyage en Asie, Jung témoigne d’une conversation qu’il a eue avec un local à propos des “Blancs”.
Leurs lèvres sont minces, leurs nezs crochu, sillonnés de rides… Que cherchent-ils ? Les Blancs désirent toujours quelque chose, ils sont toujours inquiets, ne connaissent point le repos. Ils pensent avec leur tête, nous, on pense avec notre coeur.
Il est vrai, que de manière empirique, nous sommes constamment en train de nous inquiéter et de penser au futur, moi le premier.
C’est pour cette raison, que dans un premier temps, il est important de se reconnecter au moment présent (la seule chose qu’il existe réellement).
Comme le relève justement Camus dans le mythe de Sisyphe :
“À deux hommes vivant le même nombre d’années, le monde fournit toujours la même somme d’expérience. C’est à nous d’en être conscients.
Notre perception du temps est étroitement liée à notre niveau d’attention.
Jung continue en disant:
Les réformes orientées vers l'avant et le nouveau augmentent partiellement notre contentement, mais se payent très cher. C'est souvent des adoucissements passagers tels que les procédés pour économiser du temps qui malheureusement ne font que le précipiter en nous laissant de moins en moins de temps. Toute hâte vient du diable, disait déjà les vieux maîtres.
En voilà un beau paradoxe.
Les “Blancs” aiment trouver des moyens de gagner du temps alors que c’est la seule chose qu’il possède précisément.
1.2 Amor Fati
À la base, ce concept introduit par Nietzsche signifie :
L’amour du destin.
Jung va plus loin, ou peut-être que c’est que j’avais mal compris avec Nietzsche, en disant :
Lorsqu'on accomplit la volonté de Dieu, on peut être sûr de suivre la bonne voie. Dieu se tient tout-puissant au-dessus de la Bible et de l'Église. Il appelle l'homme à sa liberté, mais peut aussi le contraindre à renoncer à ses propres convictions et opinions pour accomplir sans réserve Sa volonté.
Ici, Jung partage une vision qu’on pourrait qualifier aujourd’hui de “spirituel”.
Il prétend qu’un ordre supérieur agit sur nous et qu’il tentera sans réserve d’accomplir Sa volonté.
Pour le moment, en toute sincérité, j’ai encore du mal avec cette idée.
À l’encontre de la vision existentialiste, Jung fait naître l’idée d’un destin et d’une dissolution partielle du libre arbitre.
Compliqué à accepter quand tu fais partie des boss de la ville !
Cependant…
Je suis capable, désormais, de percevoir la différence qu’il existe entre mon égo, qui manifeste des convictions et mon âme qui, souvent, propose autre chose.
Malheureusement, c’est indescriptible.
Spoiler Alerte de Jung : L’âme finit toujours par gagner, peu importe le prix.
1.3 La maladie du 21e siècle
Dans l’histoire de l’humanité, nous sommes peut-être la génération la plus déconnectée du divin et de croyance spirituels.
Pour Jung, cela s’expliquer notamment par notre cerveau.
Celui-ci étant devenu beaucoup trop puissant, il s’érige comme dictateur de la vision du monde, sous prétexte qu’il en existe qu’une seule qu’il détermine.
Sauf que, et c’est là que le frérot Jung intervient en disant :
Les malades les plus difficiles sont les intellectuels, car chez eux, une main ignore tout ce que fait l'autre. Ils aimeraient que tout puisse se résoudre et tout contrôler, mais c'est justement l'inverse qu'il faut faire.
Jung continue :
Le rationalisme et le doctrinarisme sont des maladies de notre temps : ils ont la prétention d'avoir réponse à tout.
Dans un monde rempli de chaos et d’incertitude, il est vrai que prétendre tout comprendre, c’est manquer d’humilité.
Comme le dit souvent mon ami Etienne :
Il y a des choses que tu sais que tu ne sais pas, mais il y a aussi des choses que tu sais pas que tu ne sais pas.
Oui ça retourne le cerveau !
L’art de la séduction
Sujet un peu plus léger, parlons dating advice.
Il y a 3 jours, j’ai écouté un podcast entre Chris Williamson (de Modern Wisdom) et Blaise Anderson.
Suivi par près de 700k sur Instagram, elle se définit comme dating coach et étonnement, j’ai trouvé ses conseils plutôt pertinents.
En voici le nectar :
1.
D’après ses recherches sur plus de 36000 filles célibataires aux USA, ils s’avèrent que 95% d’entre elles aimeraient se faire aborder plus souvent dans la rue.
En France, les chiffres seraient surement différents, mais il n’en reste pas moins que oui, les filles, quand c’est bien fait, aiment se faire aborder dans la rue.
Je m’adresse donc ici principalement aux hommes :
Faites le plus souvent (et avec respect bien sûr) !
2.
D’après une étude, plus une personne parle durant un date et plus, elle a tendance à avoir un ressenti positif du moment.
Si on en croit son expérience de coach, elle recommande de poser beaucoup de questions afin que l’autre occupe 60-70% de la conversation.
J’ai un peu de mal avec ce genre de conseil qui sont trop mécaniques et protocolaires à mon goût, mais il en reste pas moins que l’idée, dans le fond, est intéressante.
3.
Un date sans contact physique, c’est un meeting.
Simple, efficace, et terriblement vrai.
Pourquoi j’ai commencé à lire des romans ?
En 3 ans, j’ai lu plus de 100 livres de non-fiction et je dois dire que j’y ai beaucoup appris.
Nutrition
Productivité
Business
Neuroscience
Je ne compte plus le nombre de connaissances pratiques que j’ai accumulées dans mon second cerveau.
Cependant, il existe une limite.
Le niveau de transformation et d’éveil que ça peut provoquer.
Je m’explique.
Intéressons-nous à la distinction suivante:
Infuser Vs Injecter
Dans une démarche de lecture d’un livre de non-fiction, souvent, on sait exactement à quoi s’attendre et ce qu’on est parti chercher.
Nous sommes dans un processus d’injection.
À l’inverse, un roman est une proposition difficile à appréhender et à anticiper.
Nous sommes dans un processus d’infusion.
Quand tu injectes, tu contrôles, quand tu infuses, tu lâches prise.
Lire des romans, c’est embrasser l’inconnu et s’y ouvrir pleinement.
Lire des romans, c’est accepter que possiblement, il y aura du changement.
Pour ma part, cela a commencé avec deux masterclass comme on les aime recommander par mon ami Etienne du Dolmen :
Le loup des steppes d’Hermann Hesse
Martin Eden de Jack London
Étrangement, j’y ai appris beaucoup sur la psychologie humaine, l’art de raconter des histoires ou encore sur les relations hommes femmes.
Tout le monde est bien conscient de l’importance de sortir de sa zone de confort, mais véritablement, qui le fait vraiment ?
Parce que non, désolé, quand tu décides de tester un nouvel exo à la salle, tu es loin d’être dedans !
J’estime qu’un bon créateur se doit avant tout de passer par des phases d’expérimentation de vie avant de pouvoir en témoigner.
Comme l’avait dit Camus:
Il y a un temps pour vivre et un temps pour témoigner de la vie
Ce n’est pas forcément bon pour le business, mais c’est bon pour moi et mes idées !
Avant de partir, finissons avec les 3 citations de la semaine.
“Vision without action is merely a dream. Action without vision just passes the time. Vision with action can change the world.”
— Joel Arthur Barker Ratcliffe
Mastery requires lots of practice. But the more you practice something, the more boring and routine it becomes. Thus, an essential component of mastery is the ability to maintain your enthusiasm. The master continues to find the fundamentals interesting.
Tout ce qui arrive, arrive parfois par hasard, mais tout ce qui survit ne survit pas par hasard".
— Nassim Nicholas Taleb
Comment ça m’a fait trop plaisir d’écrire de nouveau cette newsletter, j’espère que ça provoquera chez toi la même énergie.
À bientôt,
Dali.
Ps: Quand tu seras prêt, voici 2 moyens d’aller plus loin avec moi.
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